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Le Système de flicage et d’asservissement des hommes, aujourd’hui

Tout pouvoir vise au contrôle, à la surveillance et à l’asservissement de sa population.

Le Système de flicage s’est considérablement renforcé et organisé ces dernières décennies, grâce à la technique, aux puces de nos cartes bancaires et de nos portables, à la vidéo-surveillance, au croisement des informations réclamées et fournies aux diverses administrations ; et bien sûr, à l’Internet.

Sans oublier la multiplication des services de polices, et des fausses oppositions chargées d’encadrer la population et d’affiner leur flicage.

Hier, l’asservissement des populations en France était le fait du Tiers-Etat.

Le catholicisme servant de ciment fédérateur entre ces trois forces et de police de la pensée.

La répression reposant sur l’armée, la police et la justice, avec la loi en guise de «justification ».

Peu de choses ont changé aujourd’hui, la police et la justice sont toujours et n’ont jamais été autant au centre de l’appareil répressif.

Leurs pouvoirs,  techniques et méthodes ont été considérablement renforcés.

Leurs fonctions et missions se sont diversifiées.

Illusionnistes et propagandistes assurent la maintenance, la protection et l’impunité des violeurs de droits.

Lois, procédures, manipulations, inversions ou négation des faits ; criminalisation des victimes viennent à leur secours.

La répression s’est aujourd’hui entourée de toutes les « vertus » et « justifications »  ainsi que de réseaux de complicités.

Elle s’est parée de la légalité et la légitimité des lois et du droit ; de « droits de l’homme » et de « droits à la défense ».

Les sacralisations, les filiations et références idéologiques ; les impunités et les intouchabilités se sont déplacées, avec l’installation de nouveaux maîtres, et l’arrivée de nouveaux dogmes, de nouvelles polices de la pensée et de nouvelles lois.

Daniel Milan