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Ma philosophie de Vie et le sens de mes combats : le rejet de tout asservissement

Cela implique pour moi de dénoncer l’asservissement sous toutes ses formes, oppresseurs et oppressions au moyen d’informations et de témoignages ; et bien sûr, vivre le plus possible concrètement en conformité avec mes opinions.

Et aussi de consommer le moins possible, pour financer le moins possible notre asservissement.

Je pense aussi que nous ne devons « prendre » des hommes et de la nature, que la part renouvelable qui nous revient.

Je n’ai aucune vocation à la mortification du corps et de l’esprit et l’évocation de ce mot même se situe non seulement aux antipodes de ma conception de la vie, mais je le tiens comme l’expression d’un état d’esclavage et de la négation de la vie.

Avoir un toit, pouvoir se nourrir, se soigner, se cultiver aussi, sont des droits humains de base, non inscrits, évidemment, dans « la Déclaration universelle des droits de l’homme » ; sans lesquels, il ne peut y avoir de liberté, de sécurité et de dignité.

Mais prendre plus que la part qui nous revient se fait forcément au détriment des plus démunis et de la nature.

En dehors des comportement extrêmes d’une minorité de parasites et de prédateurs, pour lesquels asservir et tuer toute vie, sont l’idéal de vie ; beaucoup d’hommes sont maintenus à dessein dans l’erreur et l’ignorance depuis des décennies.

Il n’est pas nécessaire de surconsommer, de gaspiller, d’accumuler pour vivre et exister, bien au contraire.

Ce sont là que des enchaînements, des esclavages, nécessitant même souvent des endettements ; des contributions à notre asservissement et à son financement.

En dehors des besoins fondamentaux évoqués plus haut, on n’a pas besoin des collections d’appareils électriques dévoreurs d’électricité, ni d’espace démesuré.

Ne pas gaspiller, n’est pas se priver ; ne pas surconsommer n’est pas renoncer à tout confort et à tout plaisir.

On peut avoir peu et être bien.

A-t-on besoin de tonnes d’eau pour  laver, se laver, faire la vaisselle ou évacuer ses excréments ?

Je ne vois pas l’utilité de la voiture, surtout de dernier cri ; ni d’une piscine, d’une grande salle de bain, d’un grand salon.

Je ne vois pas l’utilité non plus de la possession de collections de produits détergents ou de toilette, le plus souvent néfastes à la peau et à l’environnement, et de batteries de cuisine.

A-t-on besoin d’ingurgiter la bouffe chimique et industrielle de « la distribution » pour « s’alimenter » ?

N’est-il pas préférable de manger plutôt des aliments sains et naturels ?

Ne peut-on pas manger sain, sans souffrir de frustration et de faim ?

A-t-on besoin de « manger » quotidiennement autant de viande, voire même de la viande tout court, quand on sait que ce mode « alimentaire » est à la fois récent et dépassé ?

Comment peut-on se repaître de morceaux de cadavres et de la mort ; car qu’est-ce en fait, le morceau de cadavre que l’on met dans son assiette ; surtout quand la consommation de la viande se fait au détriment de l’eau et du grain du pauvre, nécessaires à sa « production » ?

Posséder, surconsommer pour se donner l’impression d’exister et de vivre ; ne sont ni exister, ni vivre.

La Vraie Richesse est celle du cœur, des idées, des livres, concrétisés par notre façon de vivre et de nous comporter dans notre quotidien.

Daniel Milan